Publié le 24 septembre 2021
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Dans la vallée de la Drôme, la plupart des villages sont soit à proximité de la rivière, soit au bord de ses affluents. Aurel est une exception : le village se situe dans un cirque un peu à l’écart de la vallée principale, sur un promontoire autour duquel il semble s’enrouler.
Tout autour, les vignes partent à l’assaut des pentes formant un amphithéâtre naturel s’ouvrant vers l’Ouest : cette orientation leur permet de bénéficier d’un ensoleillement exceptionnel, donnant naissance à la fameuse clairette de Die, dont Aurel et ses voisines sont parmi les communes comptant le plus de producteurs.
Par endroits, bien visibles depuis le village, la face des montagnes est dénuée de végétation et faite d’une terre grise : la marne. Là où, vers les sommets, le calcaire des montagnes résiste à l’érosion, les marnes s’effritent régulièrement, empêchant les plantes de s’y stabiliser, rendant petit à petit les pentes plus verticales.
Outre cet environnement exceptionnel, Aurel offre au visiteur de charmantes et étroites ruelles, pour la plupart de forme circulaire autour du promontoire, donnant un charme très méditerranéen à l’ensemble.
Au XIXème siècle, Aurel connu la célébrité grâce à l’eau minérale dont on tirait à l’époque jusqu’à 120 000 bouteilles par an : le bâtiment abritant le captage de la source, avec son linteau de fer ouvragé, est toujours visible.
Aujourd’hui, outre la viticulture, c’est plutôt grâce au parapente que le village est connu : en effet, le plateau de Serre Chauvière, surplombant le village et offrant des vues magnifiques sur l’ensemble de la vallée de la Drôme, possède plusieurs zones de décollage. Il n’est donc pas rare de voir des grandes ailes colorées planer au-dessus des toits d’Aurel.